Il existe un grand nombre de modèles différents à choisir en fonction de votre application. Pour les petites applications, les thermoplongeurs à bouchon fileté sont pratiques en raison de leur faible coût et de leur facilité de remplacement. Pour les applications importantes, les thermoplongeurs à bride sont employés pour leur aptitude à supporter de fortes charges de puissance et de grands volumes de liquides. Pour les applications nécessitant des éléments installés dans la partie supérieure d’un réservoir, les thermoplongeurs amovibles sont l’idéal. Pour des exigences de température plus précises, chaque produit peut être équipé d’un thermostat mécanique ou d’un contrôleur numérique. Un boîtier de raccordement standard NEMA 1 est toujours disponible, ainsi que des boîtiers anti-humidité NEMA 4 et anti-déflagration NEMA 7 pour les environnements plus volatils.
Les réchauffeurs doivent être entretenus régulièrement. Chaque application doit être soigneusement étudiée en fonction du milieu que vous chauffez. Les liquides à base d’eau peuvent présenter des dépôts de calcium qui adhèrent à la gaine et nécessitent un entretien fréquent. L’eau lourde doit être traitée pour éviter que le dépôt de calcium (normalement identifié comme une substance poudreuse blanche) ne se fixe sur les différents éléments.
Les interrupteurs de sécurité haute limite sont un outil peu coûteux et précieux pour aider à protéger les réchauffeurs et la solution que vous essayez de chauffer. Souvent insérés dans une sonde thermométrique à l’intérieur du faisceau d’éléments, ils sont réglés sur une plage de température maximale qui arrête le réchauffeur en cas de surchauffe.
Les thermostats mécaniques sont un outil peu coûteux permettant de régler la température de votre réchauffeur à l’aide d’un capillaire et d’un bulbe insérés dans une sonde thermométrique à l’intérieur de votre appareil. Les limites de ce dispositif sont l’ampérage qu’il peut supporter (souvent autour de 15 ampères pour un triphasé, et 25 ampères pour un monophasé). Les applications qui nécessitent des mesures plus précises utilisent des contrôleurs numériques dotés de relais, de fusibles et de contacteurs. Ils sont disponibles dans des boîtiers de raccordement standard NEMA 1, ainsi que des boîtiers anti-humidité NEMA 4 et anti-déflagration NEMA 7 pour les environnements plus volatils.
Nous sommes en mesure de fabriquer la plupart des réchauffeurs disponibles sur le marché. Nous aurons besoin de votre échantillon afin de nous permettre d’en vérifier les dimensions, la puissance et plus.
Wattco offre une garantie d’un an contre tout défaut de fabrication. Veuillez consulter nos conditions générales pour plus d’informations.
La puissance surfacique (W/in²) est un terme utilisé dans l’industrie du chauffage qui décrit la quantité de puissance admissible sur une surface d’un appareil de chauffage. L’eau a une puissance surfacique typique de 65 W/in² alors que l’huile en a beaucoup moins en raison de sa viscosité. Lorsque vous commandez un réchauffeur, il est très important d’indiquer à notre service commercial le milieu que vous allez chauffer.
En général, lorsque vous chauffez de l’eau trouble, il est important de maintenir la propreté de votre réservoir et de considérer la puissance surfacique comme un moyen de prolonger la durée de vie de votre appareil de chauffage. Lorsque des dépôts sont en contact avec l’élément tubulaire, ils adhèrent à la gaine et finissent par provoquer une défaillance car la chaleur de la bobine tubulaire intérieure ne peut pas se dissiper facilement dans le milieu liquide.
Des éléments de chauffage plus anciens sans entretien peuvent finir par poser des problèmes. Pour prévenir les pannes coûteuses, il est très important d’établir un programme d’entretien et de faire inspecter périodiquement vos réchauffeurs. Des indices facilement identifiables peuvent vous signaler qu’un remplacement nécessaire et peu coûteux s’impose et vous permettre d’éviter des arrêts coûteux. Sur cette image, vous pouvez voir que de la rouille s’accumule autour des éléments tubulaires, ce qui peut être le résultat de plusieurs problèmes : humidité dans la zone de fonctionnement, le terminal peut être exposé à des éclaboussures d’eau ou le réchauffeur est tout simplement vieux et doit être remplacé. Les mesures préventives peuvent s’avérer extrêmement utiles à long terme.
La commande tout-ou-rien (ou commande Cigna) est semblable à l’utilisation d’un interrupteur. L’ampoule s’allume ou s’éteint. Ce type de commande augmente le rendement tant que la température est inférieure à la valeur de l’indice de référence. Elle réduit également le rendement si la température dépasse le point de consigne. C’est ce qu’on appelle « l’action inversée » et elle est couramment utilisée pour le chauffage domestique à l’aide d’un thermostat.
Certaines applications nécessitent cependant un flux d’énergie graduel et plus contrôlé. La commande proportionnelle est utilisée dans ce cas. Les commandes tout-ou-rien et proportionnelles se distinguent principalement par la possibilité de manipuler le rendement en modifiant la puissance disponible entre 0 et 100 %. Le système s’ajuste ensuite au point de consigne en jouant sur la puissance pour obtenir la température cible. Le régulateur de température, si le processus fonctionne correctement, contrôlera avec précision la puissance de sortie pour qu’elle corresponde aux exigences cibles du processus, et atteindra une stabilité totale avec la commande. C’est quelque chose que la commande tout-ou-rien ne peut pas réaliser.
Un redresseur contrôlé au silicium (RCS) est principalement utilisé dans les applications impliquant des tensions moyennes à élevées. Il est utilisé pour la gradation (c’est-à-dire les ampoules) et est un favori pour les projets qui nécessitent un contrôle complet de la puissance de sortie dans une application de chauffage. Un autre avantage est qu’il pourrait prolonger la durée de vie d’un réchauffeur en régulant la puissance de sortie de manière plus contrôlée (pensez aux dommages causés par le claquement des freins d’une voiture. Les RCS évitent les surtensions de type « On-Off » grâce à une libération contrôlée de la puissance).
Les relais statiques (SSR) sont des interrupteurs électroniques (sans pièces mobiles) qui activent et désactivent le processus à l’aide d’une petite tension d’alimentation. Des dissipateurs thermiques sont généralement utilisés pour éliminer la chaleur générée par cette méthode.
Parfois, la calcification se produit après une période de temps sur les éléments. Ce phénomène est dû à l’usure normale et doit être pris en compte lors de l’élaboration d’un programme d’entretien pour vos réchauffeurs. Les éléments chauffants finissent par avoir des dépôts qui adhèrent à la gaine, ce qui peut poser des problèmes à terme car le transfert de chaleur de l’élément au liquide est entravé.
Ce réchauffeur amovible en acier inoxydable est un bon exemple d’eau dure qui doit être traitée pour éviter l’entartrage. Il était dans une usine de traitement de l’eau et utilisait un contrôleur de température avec un thermocouple de type J fixé à la gaine de l’élément. Ainsi, il était possible de détecter des niveaux de chaleur élevés avant une défaillance. Une fois l’alarme déclenchée, le réchauffeur a été sorti de la cuve ouverte et nettoyé des dépôts. Il a ensuite été réintroduit dans le réservoir.
Parfois, les fils de terminaison peuvent être sujets à des niveaux de chaleur plus élevés en raison de l’environnement d’exploitation. Les perles isolantes emboîtables en céramique peuvent être utilisées pour protéger les fils contre les températures élevées, ce qui présente l’avantage d’être flexible (avec des limites) mais constitue une excellente méthode pour isoler les fils. Elles offrent une bonne résistance mécanique, mais il faut tenir compte du calibre du fil que vous utilisez.
Le thermostat mécanique est un type de contrôle populaire car il est peu coûteux et facile à remplacer. Le problème est que ceux-ci peuvent être sujets à des dommages externes ou à la négligence et qu’ils nécessitent parfois un appel à l’action pour éviter un temps d’arrêt opérationnel. Si vous regardez l’image à gauche, vous verrez des résidus sur les éléments. Cela peut être dû à des résidus d’huile. La viscosité de l’huile est également un autre facteur, car un film plus épais collé sur le réchauffeur peut causer des problèmes plus graves. Enfin, vous pouvez voir qu’il y a une sonde thermométrique dans le faisceau d’éléments. C’est pour le capillaire de l’ampoule. La sonde prend la température du liquide (et des éléments) et régule la température en conséquence. Mais si le réchauffeur est placé sur le dessus du tonneau, faites attention ! Si le niveau du liquide descend trop bas, le réchauffeur peut surchauffer et tomber en panne. Un bulbe flotteur peut être utilisé pour s’assurer que le liquide reste au bon niveau.
Il est dans la nature humaine d’être réactif plutôt que proactif, mais cette stratégie a toujours un coût. Les temps d’arrêt peuvent coûter très cher en ventes perdues et en opportunités manquées. Lorsqu’un thermoplongeur est déformé, rouillé et qu’il a été utilisé pendant des années, il est bon d’envisager de le remplacer par un nouveau modèle plus efficace afin d’éviter tout problème ultérieur. Sur cette image, vous voyez un thermoplongeur à bride en acier qui a été utilisé pendant plusieurs années et qui a besoin d’être remplacé. Une amélioration supplémentaire de cet exemple consisterait à installer une boîte à bornes résistante à l’eau pour protéger les terminaisons contre les agressions ou la corrosion.
Les thermoplongeurs peuvent être conçus sur mesure pour n’importe quelle longueur, mais il existe une relation directe entre la longueur d’immersion (« B ») des éléments et la puissance surfacique du thermoplongeur (voir ci-dessus pour l’explication de la puissance surfacique). Si une application nécessite une plus faible puissance surfacique, la longueur d’immersion doit être augmentée pour réduire la quantité de puissance surfacique dans une zone donnée. Cela permettra une « poussée » de puissance progressive, plus stable et moins intensive. En d’autres termes, pensez aux brûleurs de votre cuisinière. Si vous l’allumez sur un réglage « élevé », vous remarquerez que le brûleur devient chaud (mais sa couleur est toujours noire) et passe progressivement au rouge vif. La couleur rouge vif correspond à la température maximale du brûleur, étant donné sa conception à faible puissance surfacique pour pouvoir fonctionner à l’air libre. Sur l’image de gauche, vous pouvez voir une chaudière dont les éléments sont repliés (par opposition à un modèle en épingle à cheveux). En doublant presque la longueur de l’élément chauffant, la puissance surfacique peut être réduite de manière significative. Il est également possible d’ajouter plus de puissance pour la même longueur tout en maintenant la puissance surfacique requise, ce qui en fait un chauffage très puissant. La section « A » du réchauffeur est la section froide du réchauffeur qui est un facteur de sécurité supplémentaire pour éviter la surchauffe du terminal.
Le cuivre est un alliage très malléable et résistant à la corrosion qui est souvent utilisé dans de nombreuses applications de transfert de chaleur telles que le chauffage domestique, la plomberie, l’ingénierie marine, la construction navale et d’autres processus industriels. C’est un très bon conducteur et il est relativement bon marché. Il peut transférer la chaleur jusqu’à 20 fois plus vite que l’acier inoxydable. C’est donc un excellent matériau à utiliser pour un chauffage rapide. L’inconvénient, cependant, est qu’il s’agit d’un matériau mou qui peut avoir tendance à se déformer dans une application horizontale. Avec le temps, l’accumulation de gravité et de sédimentation peut déformer les éléments et affecter leur durabilité. Plus la durée d’immersion est longue, plus l’élément chauffant aura tendance à se déformer en raison du poids supplémentaire.
L’acier inoxydable possède une propriété connue sous le nom de passivation qui ajoute à sa résilience contre la corrosion, ce qui le protège de la rouille et lui permet d’avoir une plus longue durée de vie. La durée de vie du cuivre est affectée par la corrosion, car le métal est soluble au fil du temps et affecte sa conductivité thermique à long terme.
Pour une diffusion uniforme de la chaleur, il est préférable de placer le réchauffeur au centre du réservoir afin qu’un flux uniforme de liquide traverse chaque élément en épingle à cheveux et évacue efficacement la chaleur de la gaine. Le faisceau peut également se trouver au fond du réservoir, car ainsi la chaleur se diffuse vers le haut de manière linéaire. Une autre bonne pratique consiste à placer un thermostat ou une sonde thermocouple à l’autre extrémité du réservoir, de sorte que la température de fonctionnement tienne compte de l’endroit le plus éloigné du chauffage. Cela peut garantir une distribution uniforme de la chaleur, à condition que le réservoir soit bien isolé. Sur l’image de gauche, on peut voir que les éléments ont besoin d’un peu d’entretien (il y a une accumulation de sédimentation sur les gaines) mais l’emplacement du réchauffeur est bien choisi.
Les réchauffeurs à circulation peuvent être déplacés sur des roulettes pour s’adapter aux applications impliquant des espaces confinés. À gauche, vous pouvez voir un réchauffeur sur un petit patin qui a un panneau de commande numérique. Sur cette image, l’utilisateur final a utilisé ce réchauffeur pour plusieurs cuves. Le réchauffeur est en acier inoxydable (il s’agissait d’une application alimentaire). Son moteur et sa pompe sont situés sous l’évier pour permettre un débit régulier.
Accumulation de la corrosion sur les éléments. Éléments après polissage
L’isolation de vos appareils de chauffage présente de nombreux avantages. L’isolation thermique permet d’améliorer l’efficacité de vos opérations car vous utilisez moins d’énergie pour chauffer votre liquide. C’est un moyen relativement peu coûteux de prolonger la durée de vie de vos appareils de chauffage, car il faut moins d’énergie pour obtenir la même température. L’isolation doit également être utilisée dans les réservoirs pour la même raison. Si votre application est en extérieur et que le réchauffeur est exposé à un climat extérieur plus froid, cette étape supplémentaire sera des plus utiles. Pour les réchauffeurs à circulation, l’ajout d’un isolant n’interfère pas avec son fonctionnement et, lors du remplacement des éléments (pendant la maintenance), l’isolant peut rester sur la cuve.