Cependant, il existe également un facteur lié à la situation géographique. Certaines régions, comme Denver au Colorado, ont une température moyenne en hiver inférieure à 0°C, dans ce cas le rendement des éléments chauffants doit correspondre de manière exacte à la perte de chaleur ou dépasser cette dernière. D’autres régions qui ont des températures moyennes plus élevées en hiver peuvent ne subir des chutes de température que pendant quelques heures. Dans ces circonstances, il peut être nécessaire de disposer d’une puissance électrique juste suffisante pour maintenir une température de fonctionnement pendant une période pouvant aller jusqu’à 72 heures.
Les besoins énergétiques peuvent également varier selon les substances chimiques. Par exemple, l’huile pour moteur comme la 15W30 a un point de congélation de l’ordre de -48°C, soit une température bien inférieure au point de congélation classique des autres substances chimiques. Dans de tels cas, un environnement extrêmement froid peut avoir plus d’effet que dans la plupart des autres situations classiques sur la problématique consistant à empêcher l’huile de geler.
Isolation et contrôle de la congélation
Peu importe à quel point les éléments chauffants sont performants, la clé pour le contrôle de la congélation réside dans la capacité à bien isoler la chaleur. Si le réservoir n’est pas correctement isolé, la chaleur générée continue à être perdue. Il s’agit d’une étape extrêmement importante car l’autre partie du réservoir, la partie opposée à celle où se trouve l’élément chauffant, commence à geler très vite si l’élément chauffant ne peut pas suivre la chute de température par temps froid. Le réservoir qui est bien isolé n’enregistrera environ que 5% de perte de chaleur selon Wattco™ si la température chute en dessous de 0°C. Le seuil de 5% est plus qu’approprié pour compenser la perte de chaleur pour le réservoir isolé.